Illustratrice de Louisa: Christine Bages-Limoges

Au départ, Louisa était un projet à deux mains. Christine écrivait l’histoire et Stéphanie s’occupait de l’illustration. Info-graphiste, Stéphanie est la mère créatrice de la bouille de Louisa. Mais parfois, la vie nous fait prendre d’autres bifurcations et Stéphanie n’a pu aller au bout de ce projet.

 

 

 

Christine se retrouvait, un peu frustrée, avec une Louisa déjà tellement présente et l’envie de la rendre encore plus vivante ! Alors, elle a travaillé le dessin, de façon plus traditionnelle, avec crayon à papier et de couleur, gomme, taille-crayon et huile de coude. Et étonnée, elle a retrouvé dans ce travail du dessin, une similitude avec le travail de l’écriture : la recherche du bon trait/du mot exact, de l’accent d’un sourcil/d’une tournure de phrase, d’une position du corps/d’un rythme des mots. Un travail minutieux, exigeant, afin d’exprimer, avec le plus de justesse possible, l’émotion. Mais pas n’importe quelle émotion ! Cette émotion précise qu’elle sent, là, et qu’elle doit transmettre au lecteur.

 

Une très belle aventure...


Illustratrice de l'enfant-serpent

Emmanuelle Berger

Citadine Lyonnaise, en tout cas du plus loin que ses souvenirs peuvent l’emporter, elle abrite un coeur pourtant vagabond, attiré par l’aventure et la vert-itude de la nature.

Ainsi, pendant sa scolarité, elle rejoint une grande famille qui la marque profondément et au sein de laquelle elle continue de vivre et d’évoluer : les scouts ! c’est là qu’elle développera les premiers traits de l’aventurière et qu’elle fera également ses premiers pas sur un autre continent : l’Asie ! Elle découvre le Népal, très jeune, pour un projet solidaire avec son équipe scoute  et ce pays la marquera tellement qu’elle y retournera trois fois, pour être sûre. 

Elle a miraculeusement réussi à trouver assez de temps libre pour se former–  tôt – en tant qu’orthophoniste. Elle y découvre alors une ribambelle de personnes singulièrement différentes les unes des autres, avec des caractères et des difficultés bien spécifiques. Elle se lance alors dans un travail quotidien pour permettre aux jeunes aphones de la logique linguistique de s’exprimer et de communiquer avec autrui….

Son esprit nomade la pousse à entreprendre, en automne 2017, un long voyage, qui débute à Lyon, par un pouce levé au bord de la route, et qui se termine au Laos, dans un avion la ramenant chez elle. Pour relier ces deux points, elle sera passée par une traversée de l’Europe de l’Est en stop, de la Russie en transsibérien avant de continuer ses pérégrinations à travers la Mongolie, la Chine, le Népal, le Vietnam, le Cambodge et le Laos. Des heures seraient nécessaires pour raconter ses expériences, comme son immersion dans une famille traditionnelle mongole, ou sa rencontre avec des personnages déroutants, parfois perdus sur des îles presque désertes de Sibérie… 

Mais indépendamment de cela, c’est une jeune fille touche-à-tout : elle aime jouer de sa voix, peut faire vibrer une batterie avec frénésie, dessine et peint avec plaisir – au point, aujourd'hui, de dépasser la simple feuille, et d’illustrer toute une histoire pour enfant. Loin de l’impulsivité des croquis pris sur le vif pendant son voyage, elle a découvert dans cette nouvelle aventure comment faire naitre sur papier des personnages et le défi de leur rester fidèle jusqu'à la dernière page…

 

 

 


Illustratrice de Louisa et les stongs

FaBienne Charles-Saubiez

En tant que conteuse, FaBienne a  longtemps cherché à offrir  les émotions au fil des mots.

Créer un lien avec le public dans un monde imaginaire… rêver et faire rêver...

 

FaBienne est aussi relectrice. De chacun des romans de Christine. Lorsque cette dernière lui  a  proposé de devenir l’illustratrice de «LOUISA et les Stongs »,  son  prochain album pour enfants, ce fut  à son tour d’être émue par la confiance et la nouvelle complicité à venir. Par ce nouveau défi à relever.

Le personnage existant déjà, il fallut de nombreux mois pour que FaBienne apprivoise les traits de LOUISA et lui offre sa propre identité. Raconter, c’est donner vie à une histoire et la faire résonner selon les émotions du moment. Un conte est toujours en mouvement. Illustrer, c’est donner vie à une courbe, un trait, une couleur, grifouiller, observer, gommer, colorier jusqu’au dernier coup de crayon qui signe l’image définitive des personnages et de leur environnement.

Deux démarches très différentes pour faire vibrer  l’imaginaire proposé.

Et à force de bouger «LOUISA», parler «LOUISA», respirer «LOUISA», FaBienne a apprivoisé le dessin sous ses doigts afin d'offrir du rêve à travers  crayons et  couleurs … à travers LOUISA et ses découvertes.